A 53 ans, cet énarque, conseiller d’Etat et membre du Conseil national de l’inspection du travail, vient d’être nommé directeur général du travail. Il remplace un conseiller d’Etat, Jean-Denis Combrexelle, auteur en 2013 d’un rapport sur le représentativité patronale et qui pilotait la réforme sur la représentativité patronale et  et qui pilotait la réforme sur le représentativité syndicales, débarqué par Michel Sapin. Conseiller chargé de l’emploi au cabinet de Martine Aubry, alors ministre de l’Emploi, en 1998, où il fut l’un des artisans du passage aux 35 heures, Struillou hérite de ce poste stratégique, selon le compte rendu du conseil des ministres, « sur proposition du ministre du Travail, Michel Sapin ». Le choix d’un ancien collaborateur de la dame des 35 heures fait grincer des dents du côté du patronat, alors que s’intensifient les discussion autour du contenu du pacte de responsabilité.